Episode 11: Vive les impôts !

27 Janvier 2018

C'est le week-end, fêtons le avec un nouvel épisode de Canardaw.com !

En cette fin d'examens (chouette !) je vous propose un article un peu hors du temps et sans thématique autre que celle de l'inattendu. Il s'agit de ces petites choses surprenantes et qui font sourire, qu'il est possible de trouver à Varsovie ou bien en Pologne en général.



Y'a d'la joie.... 

Et commençons par la publicité entrainante du Département de Droit de l'Université de Varsovie.

Lorsque mes yeux ont rencontré ceux de l'homme qui y figure, en sortant de la BU au début de mon séjour, j'y ai lu la joie et l'enthousiasme de quelqu'un dont le métier est une passion.

Je sais ce que vous vous dites :
« à en juger par la tête de ce monsieur et son aspect motivant, le cursus proposé doit être passionnant ! ». Et il l'est, ô combien ! Puisqu'il s'agit d'une affiche vous proposant d'étudier.... les impôts !

Vous ne rêvez pas, il s'agit d'une formation post-licence en 3 semestres avec comme thème les impôts et le droit de l'impôt.
​ Je ne sais pas vous mais moi je me sens venir une vocation....  

y'a d'la joie... (bis) 

Restons dans la catégorie des personnes à l'air accueillant avec l'ami Mélenchon. Pour remettre cette photo en contexte, sachez que je l'ai prise lors de ma première semaine, alors que je visitais une librairie polonaise.
J'ai naturellement fait un détour par le rayon « presse  étrangère » par curiosité et je suis tombée nez-à-nez avec l'homme politique affectueux et délicat qu'est Monsieur Mélenchon.

Blague à part, j'ai également été agréablement surprise d'avoir pu trouver une version traduite en polonais du Monde Diplomatique.

Rassurez-vous, les petites écorchures sur la tête de l'homme politique ne sont pas dues à une bagarre avec Marine Le Pen mais proviennent du papier, qui lui a visiblement été maltraité.  

Mystère et prise de poids

Puisque que nous avions l'apparition d'un élément français en Pologne, restons sur ce sujet, avec quelques éléments improbables qui surprendrons les francophones en résidence.

Tout d'abord un problème culinaire : le French Tacos. Oui, nous sommes de célèbres faiseurs de tacos, c'est connu. Mais qui a bien pu avoir l'idée de nommer son établissement de la sorte ?

Alors pour ceux qui se demanderaient : oui, le test a été fait, et parmis les ingrédients de bases se trouvent des frites, serait-ce ça ? Mais alors, pourquoi pas Belgian Tacos ?
Que justice soit faite !
La dernière piste en vue serait que le gérant, désespéré de parler français à des Français qui eux souhaitent exposer leur polonais, a nommé son restaurant en accord avec sa compétence linguistique.

Quoi qu'il en soit, le défi est lancé : qui osera lui demander les raisons de cette bizarre nomination ?  

Le nom ne fait pas le bus

Développons sur le terme de nomination farfelue, avec ces magnifiques bus scolaires français recyclés en Pologne, desquels l'on a pas pris le temps d'effacer les traces de leur ancienne occupation.
Quelle déception à leur vue en leur découvrant des plaques d'immatriculation polonaises. Néanmoins, si ici nous voyons le cas de cars scolaires, le système de revente de véhicules fonctionne aussi pour les voitures. C'est ainsi que nos vieilles Peugeot trouvent une seconde jeunesse chez des Polonais aux faibles moyens. A l'inverse des conducteurs de camions polonais qui eux viennent volontiers en France pour un meilleur salaire. Ainsi va la vie !

nostalgie....

Entre gêne et fierté

En parlant d'exports de marchandises, l'export culturel est lui aussi populaire, à l'image de cette affiche que j'ai rencontrée sur le chemin du parc, pour le film « Raid Dingue », à ma connaissance en version française sous-titrée polonais.
En faisant un tour parmi les critiques, j'ai même pu trouver des références à Dany Boom concernant d'autres films, la preuve que ce dernier a un certain succès en Pologne. Cependant, je n'irai pas jusqu'à dire que les Polonais ont du goût puisqu'ils apprécient la culture française, dans la mesure où, lors d'un précédent séjour j'ai pu croiser cette affiche (à droite) qui elle m'a plutôt effrayée.
J'ai également trouvé ce DVD sur la vie de Dalida en magasin, ce qui me fait réellement douter sur les qualités du discernement polonais... et français pour Dalida.

Le "choc culturel"

Enchaînons avec un autre morceau de culture incomprise, cette fois-ci commune à la Pologne et à la Russie : la tradition des vestiaires.

Attention, lorsque je dis vestiaire, n'allez pas entendre vestiaire sportif, avec déshabillage complet et douche collective. Ici il s'agit d'endroits avec multiples porte-manteaux, gardés par du personnel, présents dans les musées, sur le lieu de travail, dans tous les bâtiments universitaires, bibliothèques (surtout!) comprises.

Vous me direz, il peut être agréable de se débarasser de son manteau pour visiter/étudier à son aise et on est bien d'accord. Cependant, dans certains musées et à la bibliothèque, les locaux sont interdits aux personnages n'ayant pas donné leur manteau au vestiaire. Autrement dit, les manteaux y sont interdits. Cet aspect culturel me sidère, moi qui aime me blottir dans mon manteau en travaillant à la bibliothèque.
​Surtout, j'ai été interloquée, de me voir refuser de l'aide dans une des petites bibliothèques universitaires, tant que je ne me serai pas débarassée de mes atours. Un tel racisme vestimentaire m'est toujours incompréhensible après 5 mois de présence sur le sol polonais.  

Obsession vitrée


Rappelez vous, je vous parlais des fenêtres sans stores et des rideaux servant de réveil matin.
Et bien depuis j'ai constaté qu'il était possible, en Pologne, d'équiper sa maison de stores.
D'ailleurs, il semblerait que le remplacement de fenêtres soit également la grande mode, puisque sur le moindre poteau/mur/portail sont collées des publicités de ce genre.
​Bien entendu les fenêtriers n'ont pas le monopole mais sont en revanche largement majoritaires.  

Cimetière et chocolats

Enfin, c'est le bonus !

En partant assister à l'un de mes derniers cours de ce semestre, j'ai traversé la faculté de sociologie et ai pu constater que cette dernière devait sérieusement manquer de budget pour emmener ses étudiants à divers évènements universitaires.
Aussi a-t-elle décidé de s'adapter et a investi dans cette magnifique « charrette multi-places ». Reste à savoir si les étudiants sont trainés à vélo ou bien encore à cheval. En tout cas, c'est écologique et ne participera pas à rendre la pollution encore plus étouffante.  ​

Le samedi au soleil...

Un bout de paysage automnale pour se rappeler du soleil qui se fait rare ces temps-ci. 

J'espère que cet épisode vous a plu et je vous encourage à apporter vos commentaires par mail ou sur Facebook. N'hésitez pas à partager si cela vous a plu car il s'agit de notre seul moyen de nous faire connaître. 

Bon week-end !

               

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